Plus il y a une forte proportion de mâles dans une espèce, et moins les femelles survivent. Des chercheurs français et britanniques ont étudié une population de lézards dans laquelle on avait artificiellement diminué le ratio de femelles. Résultat : le taux de survie de ces dernières chute à 20% (contre 80% en temps normal), et leur taux de fécondité est divisé par deux. Un cercle vicieux qui menace l'espèce toute entière. L'explication avancée par les chercheurs est l'agressivité excessive des mâles vis-à-vis des femelles en cas de surpopulation masculine. Un comportement que l'on retrouverait chez la plupart des espèces.