Jusqu'à quand vous pouvez pardonner?

Pour continuer sur un autre régistre le sujet sur les insultes....
Quelle est donc votre limite? Quelles sont les niveaux d'insultes ou de critique qui vous est encore possible de pardonner même si l'insulteur s'excuse?

Je pardonne toujours

Ca dépend à qui non ?

C'est pas seulement ce qu'il dit mais aussi et surtout la manière et le contexte.
Je crois que je suis capable de plus facilement pardonner si quelqu'un m'insulte sous la colère que si quelqu'un m'insulte de mépris.
Je sais pas si c'est clair.
Des fois un simple "pauvre conne" peut être beaucoup plus blessant qu'un "sale pute" par exemple.

Après réfléxion ... je ne me suis pas fait souvent insulter et en règle générale, je pardonne ... sauf une fois ! J'avais 17 ans, un jeune homme imbu de sa personne, pète sec pour résumer, m'avais traitée de "fille de 15 pères" ... je ne lui ai jamais pardonné et les rares fois que je le croise je lui dit bonjour, mais mon regard transmet mon mépris

En règle générale, je sais bien que les paroles dépassent souvent la pensée, et si par exemple je me faisais insulter par quelqu'un pour une raison ou une autre, je serais assez du genre à lui dire "bonjour" avec un grand sourire la prochaine fois que je le croise c'est lui (ou elle) qui serait mal à l'aise

Difficile de répondre.

J'ai connu une personne qui était sans arret en train de critiquer tout ce que son partenaire fesais, pensais ou aimais. Oh évidemment elle ne critiquais pas gratuitement mais uniquement dans un but d'amélioration, dans la critique passait les insultes les plus sournoises

Rien qu'à le formuler j'ai mon poil qui se hérisse et je me dis, ouais mais attends là, si c'était vrai tu continuerais pas à la fréquenter.

Et pourtant....la critique peut être plus insidieuse qu'elle ne parait au départ, cela s'installe doucement mais surement, je dirais on commence par me remettre en question et suivre les supers conseille d'amélioration...au final le critiqué devient un individus frustré, déprimé et passe dans le camp de l'insulteur...

Et étonnemment de telles situations peuvent durer des années....et je pense que personne n'est à l'abri d'un harcelement morale.

Au final les victimes de situations différentes, que cela soit de critiques, d'insultes de violence en tout genre, attendent bien souvent des excuses et une reconnaissance du bourreau pour aller au pardon.

Parce que la colère et la haine bloque souvent et le pardon libère.

Entre le temps (beaucoup) et les vrais excuses, je pense pouvoir tout pardonner

j'aime bien ce que tu as ecrit fro

je pense pouvoir facilement pardonner toutes sortes de choses.
mais j'ai remarque que mon pardon s'use ... apres un certain nombre de choses deja pardonnees CRAC!
tout a coup non seulement je ne pardonne plus mais j'ejecte la personne de ma vie, et ce n'est pas une decision rationelle mais une reaction emotionelle et physique

donc pour moi c'est moins les choses que l'accumulation de choses.

Je crois que tu peux et éjecter une personne de ta vie puis lui pardonner sans la réintégrer dans ta vie pour autant. Je pense pas que les deux fassent forcément la pair.

Fro a écrit:

Difficile de répondre.

J'ai connu une personne qui était sans arret en train de critiquer tout ce que son partenaire fesais, pensais ou aimais. Oh évidemment elle ne critiquais pas gratuitement mais uniquement dans un but d'amélioration, dans la critique passait les insultes les plus sournoises

Rien qu'à le formuler j'ai mon poil qui se hérisse et je me dis, ouais mais attends là, si c'était vrai tu continuerais pas à la fréquenter.

Et pourtant....la critique peut être plus insidieuse qu'elle ne parait au départ, cela s'installe doucement mais surement, je dirais on commence par me remettre en question et suivre les supers conseille d'amélioration...au final le critiqué devient un individus frustré, déprimé et passe dans le camp de l'insulteur...

Et étonnemment de telles situations peuvent durer des années....et je pense que personne n'est à l'abri d'un harcelement morale.

Au final les victimes de situations différentes, que cela soit de critiques, d'insultes de violence en tout genre, attendent bien souvent des excuses et une reconnaissance du bourreau pour aller au pardon.

Parce que la colère et la haine bloque souvent et le pardon libère.

Entre le temps (beaucoup) et les vrais excuses, je pense pouvoir tout pardonner

Honnetement et sans parano, tu parles de moi là non?



Pour ce qui est de la question initiale, je crois qu'il y a lieu de définir le mot pardon non? parce que leyas qui dis "pardonner" dans son sens, ca veut dire (tu me corrigera si je me trompe, mais suite à 8 années de vie communes, j'ai cru distinguer la différence entre ta théorie et ta pratique) de ne plus en parler et laisser ce qui est fait comme étant du passé. Par contre, lorsque une autre situation bien distincte qui ressemble un minimum à celle "pardonée" fait surface, faire référence à celle "passée" est dans mon sens une preuve que l'on a pas "pardonner" dans mon sens du terme.

Pour ma part, tout dépend de la situation.. En rigolant, tu peux m'appeler la plus grosse pute dégueulasse du monde ca me fera rire , par contre devant mes enfants et le gueulant pendant 10 minutes, pour moi c'est inacceptable et difficilement pardonnable. Tout dépend aussi de la personne qui veut se faire pardonner. Dire "ouais excuse" d'un air blasé, ou "tu sais très bien que je le pensais pas " ou ne sais-je, ca passe pas.

Petit proverbe que j'adore : fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me. (Du coup, I have lots of shame on me... )

hihihi a écrit:

j'aime bien ce que tu as ecrit fro

je pense pouvoir facilement pardonner toutes sortes de choses.
mais j'ai remarque que mon pardon s'use ... apres un certain nombre de choses deja pardonnees CRAC!
tout a coup non seulement je ne pardonne plus mais j'ejecte la personne de ma vie, et ce n'est pas une decision rationelle mais une reaction emotionelle et physique

donc pour moi c'est moins les choses que l'accumulation de choses.

J'adhère totale..

Moi je dirai que je pardonne mais que je n'oublie pas systématiquement . C'est vrai qu'il en faut une sacré dose pour que je ne puisse pas pardonner. C'est aussi l'accumulation qui me rendrait intolérante et rancunière.

Amy a écrit:

[
Honnetement et sans parano, tu parles de moi là non?




Petit proverbe que j'adore : fool me once, shame on you. Fool me twice, shame on me. (Du coup, I have lots of shame on me... )

1 : non
2 : tu me traduis ?

Amy a écrit:

hihihi a écrit:

j'aime bien ce que tu as ecrit fro

je pense pouvoir facilement pardonner toutes sortes de choses.
mais j'ai remarque que mon pardon s'use ... apres un certain nombre de choses deja pardonnees CRAC!
tout a coup non seulement je ne pardonne plus mais j'ejecte la personne de ma vie, et ce n'est pas une decision rationelle mais une reaction emotionelle et physique

donc pour moi c'est moins les choses que l'accumulation de choses.

J'adhère totale..

Idem... je suis assez "CRAC" aussi, ça peut arriver du jour au lendemain, et après, y'a plus rien à faire, je deviens froide et indifférente à la personne. Mais c'est aussi bien valable pour les insultes verbales que pour les coups foireux...

1. Fro, j'étais persuadée du contraire

2. Ridiculise moi une fois, faute sur toi. Ridiculise moi deux fois, faute sur moi.

Pareil que Morete et Hihihi. CRACK.

j'en discutais aujourd'hui, et on me relevais très justement qu'excuser la personne n'était pas lui pardonner.

On me disait que le vrai pardon était celui qui permettait de continuer la relation comme si la "faute" n'avait pas existé, alors que l'excuse permet de continuer la relation en concervant des rancoeurs qui vont ressortir ou engendrer de la frustration et de la colère.

De l'aure côté il me semble que même en étant capable d'un vrai pardon, qui d'ailleurs ce choisit pas vraiment, excusez ce choisit, pardonner se fait à mon avis, nous pouvons avoir des routes et des évolutions différente lié à la "faute" même qui fait que la relation ne continue pas comme elle était avant.

vous en pensez quoi ?

Je suis d'accord avec ce que tu écris Fro, on a beau vouloir pardonner, si on est pas prêt , c'est impossible!! Je pense qu'il faut du temps, beaucoup de remise en question de part et d'autre.
Il y a des "fautes" qui servent, celles qui te remettent sur les rails, celles qui te font penser autrement, qui font que ta vie sera différente.....
Je pense qu'à partir du moment où tu arrives à ressortir quelque chose de positif, tu es prêt à pardonner, ça se fait tout seul...
Quant à excuser, c'est très facile, y qu'a!!![/b]

pour moi excuser ca se fait avec la tete, c'est comprendre les circonstances attenuantes.
alors que pardonner ca se fait avec le coeur et les tripes, c'est emotionnel


apres le CRAC! je peux continuer d'excuser la personne, de la comprendre, mais je n'arrive plus a pardonner .... comme si ma blessure ne se soignait plus .

Pour moi tu as pardonné, lorsque tu n'éprouves plus aucun ressentiment.

Théa a écrit:

Pour moi tu as pardonné, lorsque tu n'éprouves plus aucun ressentiment.

pas tout a fait d'accord ... je peux ne pas avoir de ressentiment pour quelqu'un et cependant ne pas lui avoir pardonne.
cela s'exprimera par de l'indifference. je ne ressens absolument plus rien ...je crois que c'est pire encore que le ressentiment.

Donc tu penses, qu'on peut ne plus en vouloir à quelqu'un, sans lui avoir pardonné?
Je ne me suis jamais retrouvée, dans la situation que tu décris, à savoir: Ne plus éprouver que de l'indifférence pour quelqu'un.
Bon il faut dire que je ne suis sans doute pas un bon exemple, dès que quelqu'un fait amende honorable, j'ai tendance à tout oublier
Je n'ai eu à pardonner que deux fois dans ma vie, j'avais surtout ces deux exemples en tête

Théa a écrit:

Donc tu penses, qu'on peut ne plus en vouloir à quelqu'un, sans lui avoir pardonné?

oui c'est ca exactement.
tu n'en veux pas a la personne parce que tu comprends pourquoi la personne a agit comme ca, mais la blessure que cela a produit en toi ne guerit pas ... mais ca peut aussi etre par lassitude que tu ne pardonnes plus ... t'en as juste assez, comme la fameuse goutte qui fait deborder le vase ...

Théa a écrit:

Je ne me suis jamais retrouvée, dans la situation que tu décris, à savoir: Ne plus éprouver que de l'indifférence pour quelqu'un.

lassitude et desinteret sont peut-etre plus juste qu'indifference.

Oui je comprends ce que tu veux dire, mais je pense que l'on peut pardonner à quelqu'un, sans pour autant le réintégrer dans sa vie, voire même n'éprouver que de l'indifférence à son endroit, mais on ne lui en veut plus. On a juste compris que ça ne changerait jamais.

Théa a écrit:

Oui je comprends ce que tu veux dire, mais je pense que l'on peut pardonner à quelqu'un, sans pour autant le réintégrer dans sa vie, voire même n'éprouver que de l'indifférence à son endroit, mais on ne lui en veut plus. On a juste compris que ça ne changerait jamais.

ben on dit la meme chose alors , mais on ne donne pas la meme definition au mot

Ouaip, c'est bien ce que j'étais en train de me dire

Je pense que le pardon, c'est surtout un acte avec soi-même.

J'ai tout pardonné à ma mère, mais si je lui disais ça, elle ne saurait même pas de quoi je parle!!!
C'est en partie pour ça que, je parle de ressentiment.