éducation ?

Je me pose la question encore maintenant, jusqu'où laisser son enfant évoluer à son rythme, ne pas le forcer, le laisser jouer comme il l'entend ?

Hier je m'éclatais avec le ptit dernier (1 ans) à un super jeu (je cache la poupée et tu la retrouves) ha il s'amusait bien, ce fut un vrai plaisir...mais ce simple jeu prend toute signification d' "activité d'éveil" quand je le fait avec celui de 3 ans....ca ressemblait plus à une scène de torture

Pendant un certain temps, j'ai laissé faire, j'ai accepter que sa manière d'être fesait partie de son caractère...aujourd'hui son caractère est devenu un handicape...

Dans le sens que je pense sincèrement que l'obliger à apprendre est une bonne chose pour son avenir, pour son autonomie...ce qu'un enfant apprend avec joie il l'apprend dans l'obligation !!!

Et au delà de tout cet aspect pas drôle du tout...l'amour reste présent, l'évolution est lente, mais elle est présente. En septembre il rentrera dans une école spécialisée...et je mise tout pour qu'il réussisse au mieux de ses capacités

N'avez vous pas en temps que parent l'impression qu'il est de votre devoir d'offrir à vos enfants qu'il arrive au mieux de leur capacité ?
Ou se situe la limite entre le temps de "travaille" et le temps de "jeu" ?

Aujourd'hui, avec 4 enfants totalement différents les uns des autres, j'ai plus le sentiment que c'est l'enfant qui fait le parent et non l'inverse...j'essaie juste de faire au mieux selon mes propres convictions tout en essayant de trouver mon équilibre dedans...

Mais je m'interroge toujours...j'ai le sentiment d'avoir eu tord d'avoir laisser faire alors pourquoi j'aurais raison pour ceux qui ne présente aucun handicape ? Et si j'ai le sentiment d'être dans le juste pour celui qui présente un handicape et le sentiment d'être dans le juste pour ceux qui n'en présente pas...pourquoi c'est si différent ? Pourquoi je demanderais plus de travaille à celui qui présente le plus de difficulté alors que justement les autres n'en ont pas ? Ne suis je pas minimaliste dans ma demande envers leur capacité ou trop dans l'autre cas ?

Difficile de commenter.

Je ne connais pas assez ce domaine. J'imagine que j'aurais le sentiment que mes enfants qui ne présentent pas de handicap ont bien le temps d'apprendre alors que celui qui présente un handicap risque de se développer de moins en moins rapidement et que pour cette raison autant faire un peu de forcing au départ pour rééquilibrer les chances.

C'est une simple impression personnelle qui ne repose sur rien, donc si j'ai dis une grosse connerie je m'en excuse. Le sujet est particulièrement ardu et j'ai hésité à venir mettre mon grain de sel, mais je ne vouslais pas non plus que ce post reste sans réponse parce que tu as toute notre attention et que si l'on peut faire quelque chose pour t'aider Fro, ben c'est volontiers.

Fro a écrit:

...j'essaie juste de faire au mieux selon mes propres convictions tout en essayant de trouver mon équilibre dedans...

Mais je m'interroge toujours...j'ai le sentiment d'avoir eu tord d'avoir laisser faire alors pourquoi j'aurais raison pour ceux qui ne présente aucun handicape ?

Je comprends très bien ton questionnement. En deux mots, mais ce n'est qu'un début, je dirais:
a) tu fais ce quie te parait juste, c'est déja énorme. Tu te remets de plus en question, c'est très bien.
b) je n'ai pas de réponse définitive, mais un simple rappel. Un enfant particulier a des besoins particuliers. La spécificité du handicap de Robin est peut-être justement qu'il a besoin de stimuli différents (d'être "forcé") à apprendre des choses que les autres enfants acquièrent naturellement par imitation ou le jeux. Tu ne te dirais pas que c'est anormal de faire de la musique avec tes enfants si l'un des 3 était sourd. Je ne pense pas que faire subir aux autres les besoins spécifique de l'un soit juste ou souhaitable. Mais peut-être ai-je mal compris la question.