Il faut distinguer :
Je veux/nous voulons adopter tel enfant et je commence/nous commençons des démarches (il n’y a eu aucune évaluation antérieure) ; je veux/nous voulons adopter un enfant et commençons des démarches pour obtenir un agrément pour pouvoir adopter un enfant.
Dans le premier cas, c’est effectivement long pour que l’enfant en question soit adopté.
Dans le deuxième, l’enfant ne souffre pas d’un délai quelconque car il est adoptable par la ou les personnes qui ont un agrément. Pour lui, ladite adoption peut intervenir quelques mois après sa naissance, c’est pour le ou les adoptant que c’est long.
Concernant les critères,
Je pense qu’ils doivent être basés sur la faculté et la volonté d’élever correctement un enfant, de lui apporter de l’amour, du temps et de l’aide pour se forger une vie équilibrée. Cette faculté peut être celle d’une personne seule ou d’un couple, marié ou non, hétéro ou homo.
Les qualités humaines sont individuelles. Pour faire une digression sur ton commentaire dans le post sur le mariage homosexuel, ce n’est pas parce que l’on a la faculté de procréer soit même que l’on sera de bons parents (je ne suis pas pour autant pour un permis de procréer, bien que l’idée m’amuse et me séduise, le principe me fait hérisser le poil !) et à l’inverse, ce n’est pas parce que l’on ne peut procréer soit même que l’on sera de mauvais parents (que la nature nous ait joué un tour sur nos possibilités physiques (stérilité) ou nos préférences sexuelles (homosexualité).
Je précise quant à ma dernière phrase (la nature aurait joué un tour aux homosexuels sur leurs préférences sexuelles) qu’il ne faut pas la lire littéralement, je ne considère pas qu’il ne soit pas naturel d’avoir des préférences sexuelles homosexuelles (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas voulu dire !)