Bonheur et argent

"L'argent de fait pas le bonheur mais il y contribue. "

Que pensez-vous de ce proverbe?

J'ai ajouté un sondage... Pas d'option autre pour raison stratégique alors choississez la moins mauvaise proposition.

Je pense que le manque d'argent crée des problèmes mais que le fait d'être riche n'est pas un gage de bonheur (c'est simplifié à l'extrême, mais en gros c'est ce que je pense)

Je me pose franchement la question... Les pays industialisés dans lesquels la majeure partie de la population a accès à un bon confort de vie ont une proportion importante de personnes déprimées voire suicidaires.

La dépression est le mal de nos sociétés developpées. On recherche à tout prix le bonheur qui est érigé en valeur suprême.
Que nous manque-t-il pour atteindre ce bonheur qui ailleurs me semble plus accessible?

Bill a écrit:

Je pense que le manque d'argent crée des problèmes mais que le fait d'être riche n'est pas un gage de bonheur (c'est simplifié à l'extrême, mais en gros c'est ce que je pense)

Et penses-tu que quelqu'un qui s'enrichit accroit son bonheur?

supernana a écrit:

Bill a écrit:

Je pense que le manque d'argent crée des problèmes mais que le fait d'être riche n'est pas un gage de bonheur (c'est simplifié à l'extrême, mais en gros c'est ce que je pense)

Et penses-tu que quelqu'un qui s'enrichit accroit son bonheur?

Non mais il peut enfin régler ses dettes

Par contre, pour en revenir à ce que tu disais, je crois que c'est justement le manque d'argent qui pèse comme ça sur les gens dans notre société de consommation. C'est terrible d'être un working poor, parce que tu te sens pestiféré. Et puis, il faut dire qu'on a perdu la valeur des choses simples. Pour nous, c'est normal d'avoir à manger, des habits, des écoles ou des magasins. Pour une majorité d'habitants de la planète, tout ceci relève du rêve. Alors est-ce un juste retour des choses que nous soyons stressé, suicidaire, malheureux ???

D'un autre côté, dans les pays dit "pauvres", je crois que quand tu luttes pour ne pas mourir de faim, la notion de "bonheur" tu t'en fiche un peu. L'important c'est d'avoir de quoi manger.

Bill a écrit:

Par contre, pour en revenir à ce que tu disais, je crois que c'est justement le manque d'argent qui pèse comme ça sur les gens dans notre société de consommation. C'est terrible d'être un working poor, parce que tu te sens pestiféré. Et puis, il faut dire qu'on a perdu la valeur des choses simples.

La société de consommation est-elle la cause de ce mal-être en Occident?
"j'ai donc je suis". Je n'ai rien, je ne suis personne...

je me sens belle, intelligente et puissante. et la celebrite, ca me parle mais sans plus.
alors j'ai vote "riche".

a mon avis tout contribue au bonheur, les petites choses comme les grandes. c'est une question de regard et comme dit une signature sur pro : le bonheur n'est pas le but, le bonheur est le chemin.
bref, le meilleur moyen d'etre heureux c'est de reconnaitre notre bonheur dans ce que nous vivons, quelque soit ce que nous vivons.

sinon je ne sais pas trop, mais je pense que la depression de nos societes s'explique plus par la pression a etre le plus-meilleur-mieux-premier, que par l'exces de confort ou la preference donnee a l'avoir.
il y a aussi peut-etre le fait que dans notre societe on doit souvent faire des efforts d'integration car tout est mobile.

pour moi le bohneur c est d etre avec ceux que j aime et qu ils soient en bonne santé.

Si je devais choisir sur ton sondage, je prendrais la richesse...

car cela me permettrait de realiser mes reves.

et de ne plus craindre ma boite a lettre

Les repères et les valeurs ont changés, la structure sociale aussi. Aujourd'hui, le critère de qualité de vie est le bonheur. Ce bonheur peut provenir de sa vie familiale, sentimentale, spirituelle, professionnelle ou sociale.

L'un des problèmes, me semble t'il, est que l'on considère aujourd'hui des merveilles d'hier comme des acquis, voir des dûs. Etre en bonne santé, avoir des enfants en bonne santé, avoir un toit, assez à manger, des habits non troués, un emploi et même une voiture, une télé, un téléphone portable et un ordinateur sont dans la norme. Mais lequel de nos parents avait tout cela étant enfant ? La société de consomation dans laquelle nous vivons a réussi à imposer un modèle idéal de famille parfaite dont les membres éternellement jeunes et beaux vivent dans une villa aux bais vitrées immenses donnant sur un jardin au gazon bien tondu. Elle a semble t'il réussi à faire croire à la plupart que le bonheur vient de la consomation. Qui, dans un moment de déprime, au lieu de se recentrer sur lui-même ou faire appel à sa famille, n'a pas une tendance quasi conpulsive à consommer; chocolat, alcool, ciné, sorties, shopping de fringues, chaussures, gadgets électroniques, DVDs, etc ? Comme si consommer était une façon d'exister.

Pas surprenant alors que l'argent soit vu comme la façon la plus facile d'augmenter son bonheur. Peut-être même est-ce, pragmatiquement, la chose la plus efficasse. Car si la méditation, le yoga, la marche à pied ou jouer au sable avec un enfant sont les choses les plus gratifiantes au monde, il faut pouvoir se payer le luxe de prendre du temps pour ces choses là.

Cela me fait penser à une question que je voulais poser depuis quelques temps. Si vous gagniez plus qu'aujourd'hui, que changeriez vous dans votre vie ? Je ne parle pas de gagner au loto ou multiplier par 10 votre salaire. Mais si vous aviez juste un meilleur salaire. Pas celui de vos rêves, mais celui que vous enviez à votre voisin. Entre 10% et 100% de plus, en fonction de l'actuel, par exemple ?

Moi, ce sont essentiellement mes sorties qui changeraient. J'irrais plus souvent au cinéma, voir des concerts, je me permettrait de moins compter le nombre de boissons que je m'offre par soir en boîte, j'inviterais plus volontiers des amis à souper dehors, leur payer un verre. A la cafet, je choisirais le plat qui me plaît le plus, et pas en fonction du prix. Je prendrais plus souvent un dessert. Je crois que je prendrais une femme de ménage et donnerais mes chemises à repasser chez le teinturier. Si possible, je réduirais mon temps de travail à 80% et mettrait de l'argent de côté pour me payer un voilier dans quelques années.

J'ai voté célèbre! En fait ce ne serait pas être célèbre - disons être plus créative dans ma vie donc c'est la célebrité qui correspondrait le mieux!

Hobbes a écrit:

Mais si vous aviez juste un meilleur salaire. Pas celui de vos rêves, mais celui que vous enviez à votre voisin. Entre 10% et 100% de plus, en fonction de l'actuel, par exemple ?

Moi, ce sont essentiellement mes sorties qui changeraient. J'irrais plus souvent au cinéma, voir des concerts, je me permettrait de moins compter le nombre de boissons que je m'offre par soir en boîte, j'inviterais plus volontiers des amis à souper dehors, leur payer un verre. A la cafet, je choisirais le plat qui me plaît le plus, et pas en fonction du prix. Je prendrais plus souvent un dessert. Je crois que je prendrais une femme de ménage et donnerais mes chemises à repasser chez le teinturier. Si possible, je réduirais mon temps de travail à 80% et mettrait de l'argent de côté pour me payer un voilier dans quelques années.

Alors à 10% de plus - je pense que cela ne changerait rien à ma vie - ça partirait en épargne...
Un salaire double : je voyagerais plus, et ma villa au soleil se contruirait plus rapidement... J'aurais peut-être aussi un deuxième bébé plus vite!
Bref cela ne changerait pas ma vie radicalement. Je ne serais pas plus heureuse en tout cas.

hihihi a écrit:

bref, le meilleur moyen d'etre heureux c'est de reconnaitre notre bonheur dans ce que nous vivons, quelque soit ce que nous vivons.

sinon je ne sais pas trop, mais je pense que la depression de nos societes s'explique plus par la pression a etre le plus-meilleur-mieux-premier, que par l'exces de confort ou la preference donnee a l'avoir.

C'est vrai. Tu as raison, ton analyse me parle.

Hobbes a écrit:

L'un des problèmes, me semble t'il, est que l'on considère aujourd'hui des merveilles d'hier comme des acquis, voir des dûs. Etre en bonne santé, avoir des enfants en bonne santé, avoir un toit, assez à manger, des habits non troués, un emploi et même une voiture, une télé, un téléphone portable et un ordinateur sont dans la norme. Mais lequel de nos parents avait tout cela étant enfant ?

La société de consomation dans laquelle nous vivons a réussi à imposer un modèle idéal de famille parfaite dont les membres éternellement jeunes et beaux vivent dans une villa aux bais vitrées immenses donnant sur un jardin au gazon bien tondu. Elle a semble t'il réussi à faire croire à la plupart que le bonheur vient de la consomation. Qui, dans un moment de déprime, au lieu de se recentrer sur lui-même ou faire appel à sa famille, n'a pas une tendance quasi conpulsive à consommer; chocolat, alcool, ciné, sorties, shopping de fringues, chaussures, gadgets électroniques, DVDs, etc ? Comme si consommer était une façon d'exister.

Cela rejoint ce que disait Bill. On a oublié ce que c'est que le bonheur d'avoir un toit sur la tête et manger à notre faim. On considère que c'est normal.

Il est vrai aussi que la société nous impose implicitement un modèle de vie qui conduit au bonheur. Pour ceux qui sont fans des desperates housewives (ou qui vont le devenir - ça va passer sur la TSR), cela me fait penser à Bree (mon avatar) qui quoi qu'il arrive se rattache désespérement à ce modèle, à sa vie parfaite vue de l'extérieure...

Hobbes a écrit:

Cela me fait penser à une question que je voulais poser depuis quelques temps. Si vous gagniez plus qu'aujourd'hui, que changeriez vous dans votre vie ? Je ne parle pas de gagner au loto ou multiplier par 10 votre salaire. Mais si vous aviez juste un meilleur salaire. Pas celui de vos rêves, mais celui que vous enviez à votre voisin. Entre 10% et 100% de plus, en fonction de l'actuel, par exemple ?
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ce que je changerais, je ferai plus de chose encore avec ma puce, je sortirai encore plus avec elle.

Prendre le bus et partit au marche de noel ca ete genial, nous avons fait certe pas mal d heure de bus, mais la magie qu il se degagaient de ce lieu... ces yeux emerveille... ca vaut toutes les femmes de menage, dessert et autre chose totalement materiel et son apport reel de bohneur.

J ai offert a ma puce un oeuf 12 francs, le maggic egg.

j avais faim (eh vi avec la grossesse j ai faim ...) et j avais envie de m offrir un sandwich.., mais voila que ma puce c est arrete devant ce drole d oeuf.. .comme un oeuf de poule... et dessus c est note... que c est oeuf est magique... ma puce n a rien demande, pourtant j ai prefere me passer de mon sandwich et attendre le retour a la maison pour enfin manger. et je lui ai pris son oeuf...

Nous avons du le noyer dans l eau pendant 8h, et a ce moment la l oeuf c est brise a son sommet, et nous avons vu une graine , une grosse graine, et chaque jour pendant 10 jours elle a du arroser sa graine. Une sorte de plante, a pousser... et la plante avait un message secret.. vous savez lequel ... I LOVE YOU.... ma puce depuis a les yeux plein d etoile et raconte a tout le monde son oeuf magique et le mot qu il detenait...

tout ca pour dire, que le bohneur pour moi , ce lit sur le visage de ceux qu on aime, ca c est le pur bohneur. Les plaisirs egoistes, ca rapporte moins au niveau emotionnel.

Lotus, penses tu que tu aurais été plus, moins ou également heureuse si tu avais pu acheter l'oeuf et le sandwich ? Ma question est: la valeur de l'oeuf est-elle augmentée à tes yeux par le caractère de sacrifice que tu as fait ?

Hobbes a écrit:

Lotus, penses tu que tu aurais été plus, moins ou également heureuse si tu avais pu acheter l'oeuf et le sandwich ? Ma question est: la valeur de l'oeuf est-elle augmentée à tes yeux par le caractère de sacrifice que tu as fait ?

si j avais eu les sous pour les 2, c est clair que je me serais regalée.

Mais entre comblé mon desir de faim, et voir un plaisir dans les yeux de mon enfant. Je ne me pose aucune question, son plaisir me procure mon plaisir.

Voir le monde au travers des yeux de mon enfant, le rends plus beau , me rappele ce qui est important.

Nous passons des heures dans l herbe a regarder cocinnelle fourmi et autres vivre leur vie, avant d avoir ma fille, je n y avais pense a prendre ce temps.

Pourquoi parler de sacrifice, un sacrifice est qqch qui nous coute, et la j en tire un benefice, encore aujourd hui, elle a dit a la postiere qu elle a un oeuf qui dit I LOVE YOU...

Le plaisir personnel, le plaisir solitaire, je ne l apprecie pas autant que le plaisir que je peux donner a mon enfant.



Lundi a l hopital pendant que j etais allongée sous CTG, ma puce a passé de bras en bras, et a donne des calins a tout le monde, a dit a une sage femme qu elle l aimait. Et a fini par visiter la cantine du personnel.

Je ne suis pas croyante, mais j ai elevee mon enfant dans l amour de son prochain.

Exemple, tu manges avec elle, un bol de fraise. Il ne reste plus qu une seule fraise, elle ne la mangeras pas, elle te la laisseras. Car elle a appris le sens du partage, et accepteras a la rigueur de coupe la fraise en deux, mais refusera de manger la fraise en entier seule.

Question pour te chicaner... ne la prives tu pas du plaisir divin d'être parfois égoiste ? Tu sais, ce dernier morceau de brownie au chocolat, qui est forcéement le dernier. Si on me le retire, c'est comme si on m'arrachait les 3/4 de ce que j'avais déja mangé. Par contre, si on me laisse faire fondre sur la langue cette dernière morce, que j'ai savemment taillée pour être la parfaite dernière bouchée, je suis aux anges. Je finis toujours mon assiette par le morceau que le préfère, pour garder le goût en bouche. Bref, peut-on être généreux et édoniste à la fois ?

Je vais aussi un peu dans ton sens Hobbes.

Peut-être faut-il être d'abord égoiste pour ensuite devenir généreux. Ou plutot être généreux par choix personnel en ayant d'abord goûté à l'égoisme.

On m'a appris toute petite, à aimer tout le monde, à donner, à penser à l'autre. OK c'est des valeurs qui me sont proches, mais j'aurais aimé que ce soit d'abord moi, moi, moi connaître cette satisfaction là. Ma vie de jeune adulte aurait peut-être été un peu plus facile et la culpabilité moins grande.

Pardon je dévie un peu du sujet

Citation :

peut-on être généreux et édoniste à la fois ?

marrant ta question!
pour moi intuitivement, c'est l'inverse qui serait plus improbable.
etre edoniste sans etre genereux ou genereux sans etre edoniste, ca bug dans mes neurones, je n'arrive pas a en trouver d'exemple.

Donc Lotus pour résumer. Tu penses que le bonheur c'est le bonheur de ceux qu'on aime en particulier nos enfants?

L'argent ne contribue pas selon toi au bonheur?

Hobbes a écrit:

Question pour te chicaner... ne la prives tu pas du plaisir divin d'être parfois égoiste ? Tu sais, ce dernier morceau de brownie au chocolat, qui est forcéement le dernier. Si on me le retire, c'est comme si on m'arrachait les 3/4 de ce que j'avais déja mangé. Par contre, si on me laisse faire fondre sur la langue cette dernière morce, que j'ai savemment taillée pour être la parfaite dernière bouchée, je suis aux anges. Je finis toujours mon assiette par le morceau que le préfère, pour garder le goût en bouche. Bref, peut-on être généreux et édoniste à la fois ?

vi je pense que tu as raison, elle ne connait pas le "plaisir" d etre egoiste.

preuve en est, le jour ou il fallait chercher les oeufs a paques, une autre petite fille n a pas trouve d oeuf, ma puce d elle meme a fait moitie moitie avec elle. Elle a prefere partager que de garder tout pour elle.

Elle a eu le plaisir de trouver tous ces oeufs, mais aussi pris le plaisir de partager...

Tu as raison, elle ne connait pas le plaisir egoiste.


La vie lui apprendra assez tot que ce monde est egoiste mechant et mesquin.

Je prefere continuer a l elever dans les valeurs que je trouve importante à mes yeux.

lotus a écrit:

Exemple, tu manges avec elle, un bol de fraise. Il ne reste plus qu une seule fraise, elle ne la mangeras pas, elle te la laisseras. Car elle a appris le sens du partage, et accepteras a la rigueur de coupe la fraise en deux, mais refusera de manger la fraise en entier seule.

Sérieux!? Je n'ai jamais vu un enfant agir ainsi.

supernana a écrit:

Donc Lotus pour résumer. Tu penses que le bonheur c'est le bonheur de ceux qu'on aime en particulier nos enfants?

L'argent ne contribue pas selon toi au bonheur?

le bohneur de ceux qu on aime, que ca soit ma grand maman, mon homme, ou ma fille.


l argent permet d acquerir certain objet ou autre qui peuvent nous procurer le bohneur. Mais le vrai et pur bohneur aucun argent aucune fortune ne peux l acquerir.

Meme dans la pauvrete la plus absolue on peut le connaitre.

Pour moi ce qui contribue enorment au bohneur c est la santé.

HÉDONISME, subst. masc.
Doctrine philosophique qui considère le plaisir comme un bien essentiel, but de l'existence, et qui fait de sa recherche le mobile principal de l'activité humaine; p. ext., tendance à rechercher le maximum de satisfactions.

Pour ceux qui comme moi se demandent ce que Hobbes et Hihihi peuvent bien vouloir dire avec leur édonisme - écrit faux en plus!

supernana a écrit:

lotus a écrit:

Exemple, tu manges avec elle, un bol de fraise. Il ne reste plus qu une seule fraise, elle ne la mangeras pas, elle te la laisseras. Car elle a appris le sens du partage, et accepteras a la rigueur de coupe la fraise en deux, mais refusera de manger la fraise en entier seule.

Sérieux!? Je n'ai jamais vu un enfant agir ainsi.

ben cet ete on ira se manger des fraises, et tu verras.


Meme si je ne suis pas la, elle le fait, les gens me l on rapporte car cela les choque, qu un enfant puisse de son age, connaisse le sens du partage.