J'avais vu une étude qui distinguait les cas de récidives entre des jeunes qui avaient commis un premier délit qui avait été détecté et pour lequel ils avaient été puni par l'emprisonnement de jeunes qui avaient commis la même chose mais en passant entre les gouttes.
La première catégorie avait un plus grand taux de récidives et un plus grand taux d'aggravation du degré de criminalité (les délits commis étaient de plus en plus grave).
Il semblerait donc que stygmatiser un jeune en le mettant en prison et favoriser par ce biais sa rencontre avec d'autres criminels, souvent plus expérimentés, favorise la récidive et la tendance criminelle.
Cette étude va donc dans le sens, c'est la prison qui fait le criminel.
Néanmoins, en amont de la première peine, reste qu'un crime a été commis, souvent un délit en fait, rarement un crime au départ.
D'où la tendance à assortir les peines du sursi ou trouver des peines d'intérêt général.
Aussi le fait de ne pas mélanger les criminels entre eux (en fonction du degré de criminalité). Le manque de place fait cependant constater que ces belles résolutions sont parfois lettre morte...