l'Homosexualité ?? Et si on en parlait !!

supernana a écrit:

danielle a écrit:

La nature ....parlons- en !

A votre avis l'homosexualité est-elle innée ou acquise? La nature crée-t-elle des homosexuels ou est-ce la société?

la même question peut se poser sur l'hétérosexualité....

Pour moi il y a des deux. Dans la sexualité même, l'attirance je n'y vois personnellement rien de très acquis...c'est pas ma tête qui cause, aucun doute là dessus, c'est de la pulsion bassement animale.
Quand on voit des hommes qui fondent une famille et qui prennant de l'âge se tourne vers l'homosexualité, j'ai un sentiment de l'hétérosexualité acquise et d'une homosexualité innée.
Quand on dit (pas rechercher la véracité) qu'il y a un plus grand nombre de % de femme violée au sein de la communauté homo, alors ça ferait tenté sur l'acquis pour une partie. De l'autre côté quand on dit qu'il y a le même % d'homo homme/femme confondue quelque soit la société hétéro, ça part sur du inné.
Quand on dit que dans la grèce antique l'homosexualité était "naturelle" on revient sur du acquis.
Pour les bi (combien sont ils ?) certains se disent 50-50 d'autres plus un 60-40 (plus hétéro qu'homo et inversément). D'autres disent encore alors qu'ils sont en relation homo qu'ils sont véritablement hétéro mais qu'ils sont amoureux de l'individus malgrès son sexe refoulement ?

A noter qu'on apendant des lustres essayer de "soigner" l'homosexualité, aujourd'hui la tendance est qu'il ne sert à rien car l'homosexualité est innée.

Je continue de penser que certaine l'homo ou l'hétérosexualité se voit dès 3 ans, pour moi ça tient vriament de l'inné.

Pour moi, l'essentiel est qu'un enfant soit élevé par au moins une personne qui l'aime vraiment.

S'il y en a deux, tant mieux.

Si les deux sont ses parents, tant mieux.

Mais l'essentiel, c'est d'aimer et protéger l'enfant pour lui permettre de grandir, non ?

Fro a écrit:

Je continue de penser que certaine l'homo ou l'hétérosexualité se voit dès 3 ans, pour moi ça tient vriament de l'inné.

Je suis aussi plus tentée par la piste de l'inné. L'attirance sexuelle me semble dictée par l'instinct.

apipom a écrit:

Pour moi, l'essentiel est qu'un enfant soit élevé par au moins une personne qui l'aime vraiment.

S'il y en a deux, tant mieux.

Si les deux sont ses parents, tant mieux.

Mais l'essentiel, c'est d'aimer et protéger l'enfant pour lui permettre de grandir, non ?

Enfin bon la question se situe quand même plus où moins sur le fait que des parents hétéro répondront ils mieux à cet essentiel que des parents homos. La chose mise au premier plan c'est souvent de le mettre dans une position marginale face à la société.

Fro a écrit:

apipom a écrit:

Pour moi, l'essentiel est qu'un enfant soit élevé par au moins une personne qui l'aime vraiment.

S'il y en a deux, tant mieux.

Si les deux sont ses parents, tant mieux.

Mais l'essentiel, c'est d'aimer et protéger l'enfant pour lui permettre de grandir, non ?

Enfin bon la question se situe quand même plus où moins sur le fait que des parents hétéro répondront ils mieux à cet essentiel que des parents homos. La chose mise au premier plan c'est souvent de le mettre dans une position marginale face à la société.

bravo apipom!
fro, a mon avis aimer un enfant se situe au niveau de l'individu et non pas au niveau de son orientation sexuelle.
la ... c'est comme si tu dis qu'il faut decider qui des homos ou des heteros ont plus d'amour et de respect pour un enfant ... ca me parait foireux comme point de vue.

merci encore apipom ... pour ce point de vue

[quote="Hobbes"]
C'est de la lâcheté pure ! Prétendre qu'il ne faut pas mettre de barrière parce qu'elle incite... à quoi au juste ?
[quote]

Je crois que tu as raison il y a bien une certaine lacheté là-dedans... Par contre j'ai pas dit que ça incitait mais que ça banalisait. C'est pas la même chose non?

Je cherche seulement ici à protéger un modèle familiale (qui en a bien besoin) "standart" qui je pense est le plus propice à l'épanouissement d'un enfant. N'ayant pas eut la chance moi-même d'en bénéficier et en ayant souffert, je ne peux que le soutenir pour le bien-être des enfants.

[quote="Hobbes"]
Bref, ton argument me semble très léger ici. [quote]

J'admets... ( il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis )

Donc un cadre juridique soite... mais lequel?

supernana tu t'exprimes bien mais t'es un peu nulle de chez nulle pour les citations
a la fin, tu oublies toujours la petite barre oblique qui indique que tu clos la citation [/quote]
capito?

hihihi a écrit:

supernana tu t'exprimes bien mais t'es un peu nulle de chez nulle pour les citations
a la fin, tu oublies toujours la petite barre oblique qui indique que tu clos la citation [/quote]
capito?

Ha c'est pour ça... Boff, je suis internaute débutante et l'informatique c'est pas trop mon truc!

hihihi a écrit:

Fro a écrit:

apipom a écrit:

Pour moi, l'essentiel est qu'un enfant soit élevé par au moins une personne qui l'aime vraiment.

S'il y en a deux, tant mieux.

Si les deux sont ses parents, tant mieux.

Mais l'essentiel, c'est d'aimer et protéger l'enfant pour lui permettre de grandir, non ?

Enfin bon la question se situe quand même plus où moins sur le fait que des parents hétéro répondront ils mieux à cet essentiel que des parents homos. La chose mise au premier plan c'est souvent de le mettre dans une position marginale face à la société.

bravo apipom!
fro, a mon avis aimer un enfant se situe au niveau de l'individu et non pas au niveau de son orientation sexuelle.
la ... c'est comme si tu dis qu'il faut decider qui des homos ou des heteros ont plus d'amour et de respect pour un enfant ... ca me parait foireux comme point de vue.

merci encore apipom ... pour ce point de vue

ce n'est pas ce que j'ai dit. Je parlais de la notion de protection pas celle de l'amour.
Ce qui ressort souvent c'est que les parents homo du fait même de leur homosexualité remettent en cause l'effet protecteur du bon foyer familial.
Dans des phrases comme il faut un père et une mère pour un enfant ramène selon moi a ce contexte de sécurité et de protection pour assurer l'épanouissement de l'enfant.

Supernana ä écrit:

Citation :

La question pour moi est plutôt : L'enfant a.t.il besoin d'avoir un père et une mère pour son développement psychique?

A priori : OUI.
C'est pour cette raison que je suis non seulement opposée à l'adoption par des homosexuels mais aussi par des célibataires.

Une thèse confirme le développement psychologique normal des enfants élevés par des homosexuels

par Olivier Monnot
Pour le réseau Gay.com



"L’homoparentalité ne semble pas constituer, en soi, un facteur de risque pour les enfants. " C'est la conclusion d'une thèse soutenue le 10 octobre dernier à l'université de Bordeaux II par un pédopsychiatre qui a consacré deux années à étudier la question.

Le docteur Stéphane Nadaud était étonné que "n’importe qui dise n’importe quoi, mélangeant orientation sexuelle du parent, différence des sexes et capacité d’être de bons parents" et a donc décidé d'élaborer, "sans hypothèse a priori", la première étude scientifique française sur le sujet.

Selon cette thèse, intitulée "Approche psychologique et comportementale des enfants vivant en milieu homoparental", le développement psychologique des enfants élevés par des homosexuels est tout à fait normal et "ces enfants vont bien" selon les propres mots de l'auteur.

Il s'est intéressé à 58 enfants (35 filles et 23 garçons) âgés de quatre à seize ans. La majorité d'entre eux (59 %) sont nés dans un couple hétérosexuel. Plus des trois quarts ont été conçus lors d'un rapport sexuel et 22 % par insémination artificielle. 12 % des enfants étudiés ont été adoptés. Dans quatre cas sur cinq, les enfants sont élevés par un couple de femmes.

L'étude a été menée à partir de trois questionnaires anonymes remplis par les parents. Le pédopsychiatre et son maître de thèse se sont refusés à interroger les enfants. Ils expliquent que ces enfants n'avaient pas à rencontrer de professionnels de la santé mentale, puisqu'ils ne présentent aucun trouble.

Les parents n'ont-ils pas eu la tentation d'améliorer la réalité en répondant aux questionnaires ? Le pédopsychiatre rejette cet argument que ne manqueront pas d'objecter les adversaires de l'homoparentalité. Au contraire, ils ont majoré les difficultés rencontrées par leurs enfants. "C’est la théorie de l’homophobie internalisée: ces parents sont plus anxieux pour leurs enfants que la moyenne" a-t-il expliqué au Monde.

L'étude conclut que "les profils psychologiques et comportementaux de cette population sont comparables à ceux de la population générale". Si les enfants élevés par des couples de même sexe sont un peu moins sociables et un peu plus timides, ils sont en revanche plus actifs et ont une meilleure capacité d’adaptation.

Comment expliquer cette sociabilité moindre et cette timidité plus grande ? L'analyse par l'auteur des raisons imaginables risque de ne pas plaire à ceux qui s'opposent à l'homoparentalité. "Les interactions sociales peuvent être un peu plus difficiles pour eux, ce qui peut aisément être expliqué par la stigmatisation sociale du contexte familial" écrit Stéphane Nadaud.

Ainsi, les quelques difficultés rencontrées par les enfants élevés par des couples homosexuels seraient dû plutôt au rejet et aux a priori qu'à la composition du couple qui les élève...
Un argument souvent avancé pour trouver "dangereuse" pour les enfants l'homoparentalité est que les enfants ne disposeraient pas des références à la fois féminine et masculine. L'étude démonte cet argument, puisqu'elle ne note aucune différence significative entre les enfants d'abord élevés par un couple hétérosexuel ou élevé par un gay et une lesbienne, et ceux n'ayant connu que le contexte d'un couple de même sexe.

Une observation qui tend à confirmer l'idée qu'un enfant peut trouver ces références à la fois féminine et masculine dans un environnement plus large que l'environnement restreint du couple de même sexe qui l'élève.

Les enfants qui présentent les moins bons résultats sont ceux issus d'un couple hétérosexuel, puis élevés ensuite par un couple de même sexe lorsque l'un des deux parents. "Plutôt que l’homoparentalité en elle-même, il semble que ce soient ses répercussions sociales, et une éventuelle rupture familiale, qui posent problème" analyse le docteur Nadaud.



Cette première étude française confirme d'autres menées depuis des années aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Belgique. L'ensemble de ces études montraient qu'il n'existait pas de différence significative entre les enfants élevés par des couples de même sexe et ceux élevés par des couples hétérosexuels.

Merci Danielle pour ce texte éclairant.

La fin d'un préjugé?

Je trouve quand même dommage pour l'étude qu'ils n'aient pas intérrogé les enfants... Mais d'un autre côté je comprends, ce sont des enfants...il faut les laisser tranquille.

merci danielle

Merci Danielle